Propre héros de ses textes, vivant dans un monde réel, Benoît Dorémus perpétue la tradition de la chanson française, héritière des univers Brel, Gainsbourg, Renaud ou Souchon, tout en y apportant une poésie personnalisée qui le fait se démarquer de ses illustres aînés. Des paroles sans concessions, une vie difficile à contrôler où on s’y retrouve forcément. De retour d’une tournée des Zéniths en 1ère partie de Cabrel, et avant de partir cet été au Festival d’Avignon, il passe nous voir sur notre petite scène pour fêter la sortie de son nouvel album, «En Tachychardie».
» Mon nouvel album a connu tant d’étapes et de rebondissements que je pourrais en parler de bien des façons…Je pourrais commencer par son titre, En Tachycardie. Il ne reprend pas l’une des chansons, pourtant il leur colle à toutes. En Tachycardie, comme si cet état physique, ce symptôme de vigilance et de désarroi était un pays, un continent à part entière, où le coeur bat trop vite et trop fort (…) Après deux albums en major, j’ai mis un moment à m’adapter aux évolutions de mon métier. Je me suis senti perdu et découragé bien des fois, ne vivant pas très bien cette longue attente. Heureusement, il y avait la scène pour faire vivre mes chansons, le soutien de mon public, et les coups de pouces de compères comme Francis Cabrel, Renan Luce, Alexis HK (…) Enregistré en pleine canicule à l’été 2015, avec un seul ventilateur paresseux, j’ai savouré chaque jour de ce travail de fourmi. « Benoît Dorémus
