Trevor O’Neill, petit garçon irlandais, boudait dans sa chambre avec un poigné de détresse et de chansons inachevées, arrangées comme un sac d’os. Son ami, Sébastien Brésil, enfant terrible du quartier nord, frappait à la porte avec insistance et ne cédait pas au refus de Trevor : «il faut que tu sortes, tu m’énerves !» disait-il. Trevor, décidément, ayant trop peur, ne répondait pas. Pour le punir, Sébastien laissait des CD, cassés en miettes dans sa boite aux lettres.
Voyant les CD réduits en morceaux, Trevor regrettait terriblement les chansons perdues de Shane Fenton
& the Fentones «I’m a moody guy…» «O combien c’est vrai» pensait-Trevor. Il finissait ainsi
en sanglots, mais soulagé de l’assaut. Trevor souriait, cela devait arriver. Sébastien, malgré tout, avait laissé aussi une notice dans la boite aux lettres «comment signer chez un major», ainsi que un sac de chair, des organes et de
quoi finir une chanson. The rest is history !

Cotton Aerials est une rencontre. C’est des amis, ils sont vos amis, ils sont les n’importe qui, qui nous construisent. Cotton Aerials est une rencontre. La rencontre du petit Folk frileux et le Rock en rage. C’est la rencontre de l’indie avec…
(Pause consternante)… qui ne sait plus pourquoi on l’appelle «l’indie» d’ailleurs ?… C’est absurde.
C’est la rencontre du progrès dans l’esprit avec le style progressif.

C’est la même chose.
Pour les écouter :

http://www.reverbnation.com/cottonaerials